Les bonnes pratiques désignent, dans un secteur professionnel donné, un ensemble de comportements qui sont consensuellement considérés comme indispensables par la plupart des professionnels du domaine, pour des raisons de qualité, d’hygiène et sécurité, de respect de la législation, éthiques ou autres.

Dans le contexte béninois, il est commun d’entendre les employeurs se plaindre de la non employabilité immédiate des diplômés au sortir des universités. Ils exigent ainsi qu’ils aient fait des stages concluants avant. De leur côté, les jeunes se plaignent du fait que les employeurs attendent d’eux un niveau qu’ils estiment ne pas pouvoir atteindre sans qu’on leur donne l’opportunité de séjourner en entreprise. Pour leur part, les cadres d’entreprise jugent souvent les recrues ou les stagiaires trop chronophages et donc plus un problème qu’une solution dans l’immédiat.

Reconnaissons donc qu’une entreprise n’est pas un lieu de formation, mais plutôt un centre de consommation de talent.

La Ruche, Incubateur se propose comme le chaînon manquant entre ces deux mondes, avec la mise en place de :

• un dispositif adapté au métier, avec des intervenants exclusivement professionnels praticiens ;
• un parcours étudié de trois (03) mois
• un contenu solide, épuré et ciblé

Il s’agit donc, pour La Ruche, Incubateur de recevoir des diplômés d’une formation donnée et d’en faire des hommes et femmes de métier, des employés talentueux et professionnels, en travaillant sur l’essentiel, en leur inculquant les bonnes pratiques dudit métier.

Certains aménagements, notamment en termes de durée, seront envisagés, le cas échéant et selon les réalités du secteur ou les objectifs spécifiques de l’incubé.

Nous ambitionnons donc clairement de :

• améliorer l’employabilité des jeunes qui sortent des universités ;
• être le parfait complément des écoles et universités, dont on attend trop, et qui ne peuvent de toute façon pas tout apprendre aux étudiants ;
• réduire nettement la part d’incertitude des entreprises quant à la qualité des ressources humaines qu’elles acquièrent ;
• appuyer les grands efforts des pouvoirs publics pour rapprocher la formation de l’emploi, avec pour témoins, de nombreux dispositifs de facilitation ;
• prendre activement notre part dans la résorption du taux de chômage des jeunes diplômés, dans un pays en chantier et où tout est à faire (un intolérable paradoxe).